Commune de pelengana
Le village de Pelengana remonte au règne de Mamari dit Biton COULIBALY 1710-1755. une tradition populaire dit que la zone de Ségou « Ségou Dugu » renferme trois vaillants villages (« Ségou Gana Dugu Ye Sabaye »): Pélengana, Welengana et Konodimini ». Jadis, lieu de passage des « Koulé », ethnie spécialisée dans la sculpture du bois dont les descendants finirent par se stabiliser sur les lieux. L’ancien village actuel recevra Kanubagnuma BARRY envoyé par Biton COULIBALY comme représentant de son pouvoir. D’abord village guerrier, Pélengana fini par être la capitale du royaume au temps du pouvoir « Tonjon » avec comme souverain Yoro dit Kanubagnuma Barry (1760 – 1763). Sous la dynastie N’Golossi (1766 – 1861) le village prit une proportion importante surtout à cause de ses terres cultivables que lui a attribué Torokoro Mari DIARRA, roi de Ségou 1850 – 1856.
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Visibilité internationale
Sous la période Toucouleur (1861 – 1890) pour se soustraire de l’hégémonie Omarienne, certains notables ont opté pour l’exil vers le Bélédougou, la zone de Kignan et vers Diénan (Bla).
Sous l’occupation française (1890-1960), Pelengana a été intégré au « Kafo » de M’Péba qui allait du Bani à N’Gama. Au moment du découpage de la décentralisation, Pélengana était un village de l’arrondissement central de Ségou. Ce centre péri urbain s’est immensément étendu suite aux différents lotissements de 1978 à nos jours.
Douze chefs de village se sont succédé à Pelengana. L’actuel s’appelle Sory Bréma DIARRA.
La commune de Pélengana est située dans le cercle de Ségou, région du même nom .Elle est limitée :
Au Nord par le fleuve Niger et la Commune de Markala
Au Sud par la Commune de Sakoiba
A l'Est par les communes rurales de Cinzana, Boussin et Togou
A l’Ouest par la Commune urbaine de Ségou
La commune de Pelengana, en tant que collectivité territoriale, a été créée par la loi N° 96-059 du 04 novembre 1996 portant création des communes au Mali.
C’est autour du village de Pelengana situé à quelques trois Kilomètres de Ségou sur la RN-6 que va se constituer la Commune Rurale de Pelengana qui comprend 28 villages : Pelengana Wèrè, Djigo, M’Benzana, Koukoun, Donzana, Banankourou, M’Péba, Kolotomo,Fahira, Banankoro, Welengana, Siradjankoro, Nérékoré, Ouessébougou, Fanzana, Bapho, Tiekélébougou, Marabougou, Diakoro, Dialabougou Wèrè, Moussokorobougou, Semembougou Diawando, N’Tobougou, Dougadougou, Semèbougou Peulhs, Soungobougou, Bandiougoubougou.
La population de la commune est estimée à 85 694 habitants dont 43 043 femmes et 42 651 hommes (RGPH5-2023). Elle est composée en majorité de Bambara, les peulhs, les Dogons et les bozos,. Elles vivent en parfaite harmonie.
La religion dominante est l’islam, mais il y a aussi le christianisme (catholiques et Protestants) et l’animisme.
Le village de Pelengana remonte au règne de Mamari dit Biton COULIBALY 1710-1755.
Lire plusLa commune de Pélengana est située dans le cercle de Ségou, région du même nom .
Lire plusLe relief est caractérisé par de vastes plaines argilo sablonneuses avec une dépression (ballé) qui traverse la commune du nord au Sud Est.
Lire plusLe climat est de type soudano - sahélien, avec des moyennes de température variant de 21°c en Janvier à plus de 40°c en Mai.
Lire plusLa commune est traversée par le fleuve Niger. Par ailleurs il existe quelques marigots temporaires. La présence du fleuve Niger favorise la pratique de la pêche, la navigation, le maraichage pour les populations riveraines.
Lire plusLa commune est dominée par les plaines alluvionnaires du fleuve Niger. Les sols sont alluvionnaires argileux, argileux - sableux ou limono argileux
Lire plusElle est caractérisée par la savane herbeuse, parsemée de quelques grands arbres comme le balanzan, le karité, le baobab, le tamarinier, le cailcédrat etc.
Lire plusElle est caractérisée par la présence des perdrix, lapins, écureuils, oiseaux et les reptiles.
Lire plusL’agriculture est encore de type traditionnel et rudimentaire. La mécanisation est très timide. Les spéculations produites sont : le mil, le sorgho, le riz, niebé, wandzou, l’arachide
Lire plusLa chasse est une activité ancienne dans la culture de la commune. Elle concerne les gibiers à plume (pintades, perdreaux…), les singes, les rongeurs et reptiles.
Lire plusLa commune est très pauvre en couvert végétale. Cependant, il existe 2 forêts classées dans la commune, la forêt classée de Faïra avec une superficie de 3200 ha et la forêt de Fanzana avec 6300 ha.
Lire plusL’essentiel des échanges portent sur les produits agricoles (céréales, fruits et légumes, tubercules…)
Lire plusLa commune dispose de 160 points d’eau modernes (PEM) dont 85 puits modernes (PM), 56 forages équipés de pompe, 1 châteaux d’eau et 21 bornes fontaines ; Soit un taux d’équipement moyen de 429 habitants par PEM.
Lire plusLa téléphonie mobile a constitué un outil de désenclavement assez important, à travers les 02 opérateurs (SOTELMA/Malitel Orange-Mali).
Lire plusDans le domaine de l’éducation, la commune dispose : 29 écoles publiques (1er et 2ème cycle fondamentales, 36 écoles privées (1er et 2ème cycle fondamentale), 12 medersas, 4 CED et 13 centres alpha.
Lire plusIl existe dans la commune trois (3) CSCOM et trois maternités dont deux sont fonctionnelles. Ils sont gérés par un personnel de 25 agents : 1 médecin, 16 infirmiers, 2 pharmaciens, 3 matrones et 3 aides-soignantes. Chaque CSCOM dispose d’un ASCO mais qui ne fonctionne pas à souhait
Lire plusLe secteur de l’artisanat occupe une place importante dans le développement socioéconomique de la commune.
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